Lali

22 juin 2025

En vos mots 948

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Déjà la dernière semaine de juin qui pointe le bout du nez. Le temps passe décidément (trop) vite. La lectrice imaginée par Birgit Hämmerlie a-t-elle la même impression, elle qui semble avoir tout son temps et profiter de chaque minute?

À vous de nous le dire, en vers ou en prose, car il n’y a pas de règles au pays de Lali. Vous avez tout votre temps; aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Et n’oubliez pas de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier. Je suis toujours si heureuse de prendre connaissance de vos histoires.

D’ici là, bon dimanche et bonne dernière semaine de juin à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

2 commentaires »

  1. Chaque soir, elle a ses rendez-vous. Avec elle-même. Avec le livre en cours. Avec sa terrasse, qui donne sur la forêt. Avec ses animaux familiers. Son chien, son chat, bien sûr. Mais aussi les oiseaux. Puis la biche, qui presque à chaque crépuscule vient lui offrir le précieux cadeau de son regard. Parfois encore elle écrit. Ou bien elle ne fait rien. Elle communique, la plupart du temps en silence, avec ce qui l’entoure. Avec ces présences animales. Végétales. Avec l’air. Avec cette respiration du papier entre les doigts. Avec les personnages du roman qu’elle est en train de lire.
    On pourrait la croire seule. Pourtant son monde est immensément et intensément peuplé, des mille merveilles dont elle est riche, devant lesquelles les autres ont coutume de passer sans s’y arrêter, et sans même les voir.

    Comment by anémone — 24 juin 2025 @ 16:17

  2. Je me souviens que ce matin-là, j’avais été envoûté par la voix de Ruth Brown. Sweet Baby Of Mine, dont je comprenais qu’une partie des paroles, me semblait correspondre à l’idée que je me faisais de la magie du blues.

    « Tu chantes faux… mais tellement faux que tu devrais chanter davantage, m’a-t-elle lancé en riant de bon cœur. Ruth Brown serait heureuse de connaître ta version si particulière. Surtout pour ton anglais. Tu ne chantes même pas en yaourt. Tu chantes en purée. C’est spécial. Mais j’adore. »

    D’elle, j’ai appris les livres dont j’ignorais l’existence. Puis les poètes. Ceux influencés par le mouvement symboliste et les grands romantiques, et les autres qui s’envolent sur les ailes de l’amour, de la mélancolie ou encore de la liberté.

    Il m’est devenu impossible de feuilleter les pages d’un bouquin sans qu’à un moment ou à un autre, je ne pense pas à elle. À son rire libre. À ses mots joyeux. À sa tristesse aussi, quelquefois.

    Il me revient parfois le beau titre d’Eloise Lièvre, ‘Les gens heureux n’ont pas d’histoire’. Alors que si. Elles en ont une. Faite de rires. De livres. De poètes. De souvenirs. De tendresses.

    Et d’une douce envie de se retrouver.

    Comment by Armando — 28 juin 2025 @ 10:15

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